
L’impôt en Israel sur le revenu est un des plus faibles des pays développés de l’OCDE ; en revanche, les impôts indirects qui pèsent sur la consommation sont indolores puisque le consommateur n’en a pas toujours conscience.
Par exemple la TVA en Israel ajoutera 17% à chaque dépense sans tenir compte des revenus personnels de l’individu.
Mais ce n’est pas tout : il existerait aussi des impôts invisibles ou cachés que l’Israélien paie sans s’en apercevoir.
Cette semaine, les députés de l’opposition à la Knesset ont lancé une campagne médiatique contre le budget 2017 en discussion à Jérusalem.
Selon les calculs du professeur Manuel Trajtenberg, qui est député du « Camp sioniste », une famille israélienne moyenne (un couple avec deux enfants) dépenserait 4.600 shekels par mois pour financer des « impôts cachés » (environ 1.100 euros).
ÉDUCATION : COURS PARTICULIERS
L’éducation n’est pas vraiment gratuite en Israël. Le mythe de la gratuité est entretenu par des impôts invisibles payés par les parents pour l’éducation de leurs enfants : participation financière à des activités extrascolaires obligatoires, cours particuliers, garderies d’enfants, clubs de l’après-midi, etc. Au total, une famille dépenserait 1.240 shekels par mois (300 euros) pour garantir à ses enfants une éducation convenable.
SANTÉ : ASSURANCES COMPLÉMENTAIRES
Pour sa santé, une famille israélienne ne paie pas seulement la cotisation à l’assurance maladie qui est obligatoire. Elle paie aussi pour une assurance complémentaire, pour raccourcir les files d’attente exigée par certains actes médicaux, pour acheter un médicament qui n’est pas pris en charge par la Sécu, pour une assistance à un parent âgé, etc. Soit un total de 400 shekels (100 euros) par mois en moyenne.
LOGEMENT : SPÉCULATION IMMOBILIÈRE
Le logement en Israël reste cher et il constitue un des principaux postes de dépenses d’une famille moyenne. La cherté du logement est entretenue par une spéculation immobilière et foncière qui tire les prix vers le haut. Selon le Camp sioniste, une famille israélienne consacrerait chaque mois 2.000 shekels (490 euros) pour financer le surcoût d’un prêt hypothécaire ou d’un loyer.
Lire la suite de l’article ici.